Je suis la Gardienne du passage, celle qui connaît les secrets que tu ne peux que deviner.
Je suis ici pour t’aider à le franchir et t’avertir quand ton heure est venue.
Je suis celle qui marche avec la mort ; celle qui est la mort.
Mes enfants marchent dans l’ombre et connaissent mes secrets.
Crains-moi seulement si tu ne peux me comprendre.
- Paroles de Baba Yaga
Situation :
Orgnanisation :
Synthèse :
Nous autres Yagans, enfants de Baba Yaga, sommes ceux qui savons ce qu'il y a à savoir sur la mort.
Une vérité s'impose à nous tous: le trépas n'est pas l'aboutissement de la vie. Il en est une étape, intimement liée au processus d'existence. Les dons que nous octroie la Fatima ne laisse pas de place au doute. Le parcours des âmes est sinueux, certes, mais nous en maîtrisons les recoins et les impasses.
Voilà pourquoi les tribus nous considèrent comme des mystiques accomplis et nous craignent en retour.
Nos malédictions sont légendaires.
Ce que tous ne savent pas pourrait les rendre fous: Baba Yaga Elle-même accompagne les trépassés au Monde Spirituel, au-delà du Repli. Sans Elle le monde serait peuplé de spectres. Alors imaginez ce qu'il en était durant les Camps... Par delà la douleur du deuil, réjouissez-vous ! Notre Mère la Mort veille sur nos défunts...
Nous vivons autour de Son Cloître, la Morgue, vaste édifice ravagé par la Fin. C'est ici que vous trouverez les cimetières de Vimary, là où nous réunissons les dépouilles d'antan pour leur offrir le dernier repos. Des corneilles, freux et corbeaux montent la garde, pour Leur maîtresse.
Des troupeaux paissent aux alentours, attendant que nous les sacrifions selon Ses rites pour nourrir les bouches affamées de Bazaar et de notre tribu. La vie passe parfois par la mort...
Nos Vieilles constituent le "clergé" de Baba Yaga. La première d'entre elles était là, le jour de Sa naissance. Elles personnifient les clichés qui circulent à notre sujet; anciennes, mystérieuses et peu bavardes. Qui a vu au plus profond de l'Astral parle peu...
Les Artisans Pellis, Gardiens des peaux, constituent les érudits de la tribu, de la Nation. Ils prennent soin des tatouages des défunts, les compilent et en tirent un savoir incroyable. Car, voyez-vous, nous encrons au plus dur de nos chairs ce que nous sommes, ce que nous savons - qu'apparaissent les ombres de l'ignorance, que nous puissions les chasser...
En terme de réputation les Mordreds n'envient pas les Vieilles. Versées dans les rituels les plus obscurs, ces Sorcières en savent long sur les Z'bri, plus que la sagesse ne le conseille - selon moi. Même parmi notre tribu, on ne fait pas entièrement confiance à l'une d'entre elles.
Les Mortificateurs maîtrisent les rites de la mort et apprennent à l'infliger - sans traces ou en provoquant de terribles douleurs. Ce sont elles, et eux, qui sacrifient le bétail et entretiennent les troupeaux . Ils sont si intimement liés au trépas qu'eux seuls officient, dès que possible, aux funérailles des autres tribus. Nous offrons à ces occasions de grands banquets. Ce qui leur garantit de mener l'âme à bon port... C'est notre devoir, leur devoir...
Quand vient notre heure, la Mère de la Mort se présente en rêve et nous montre ce que sera notre fin.
Alors nous sourions et Lui offrons volontiers nos âmes.