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15 novembre 2009 7 15 /11 /novembre /2009 18:12

          En effet, au moment où les Anciens se rassemblent à Big Ben auprès de Lady Anne pour causer de mondanités, des Caïnites se réunissent sous l'hôtel de vide de Londres pour décider de la vraie politique : c'est le Parlement des Ombres, une assemblée semi-officielle qui incarne le vrai pouvoir de Londres.

          Cette institution a été créée au début des années 60 : en effet, les Ventrues ont rapidement réalisé que Lady Anne n'était plus en mesure de diriger Londres conformément au principe de la Camarilla. En effet, à force de croire que son autorité et sa clairvoyance étaient absolues, la "Reine de Londres" croyait tenir des problèmes là où il n'y en avait pas et passait à côté des vraies questions. L'édit de réclusion qui frappait les Tremere menaçait d'être dénoncé auprès des Justicars. Et les mesures paranoïaques de la régente, occupée à déjouer des complots (imaginaires ou réels) qu'elle voyait partout, menait le pays droit dans la récession.

          Pour contrer cette influence, profitant du fait que Lady Anne s'était déclarée "Reine" mais pas Prince de Londres, les Primogènes imaginèrent le Parlement des Ombres, une assemblée "secrète", pilotée par eux, qui prendrait les décisions politiques sensibles que la Régente n'était pas à même d'accepter. Ainsi, les Tremere recommençaient à avoir un semblant d'existence "légale" dans la Camarilla londonienne. Et ainsi, les caïnites pouvaient votes sur des décisions concernant des problèmes que Lady Anne choisissait d'ignorer où qu'elle ne jugeait pas rationnellement, à cause de ses lubies.

 

Code du Parlement des Ombres.

Annoté par Lord Markby

 

Article 1 : les députés

          Le Parlement des Ombres rassemble un député de chaque clan camariste. Les clans camariste sont les clans Brujah, Gangrel, Malkavien, Nosferatu, Toréador, Tremere et Ventrue.

          Les députés doivent être dûment habilités par leur clan et notamment par le Primogène. Avant les séances, un député rédige des motions, les fait ratifier par son Primogène. Pendant les séances, un député peut présenter une motion ou s'y opposer. Il a une voix lors des votes du Parlement.

         

On peut noter que cet article, n'ayant jamais été amendé, continue à donner aux Gangrels un pouvoir politique dans la Camarilla de Londres. Mais la plupart des membres de ce clan s'en moquent pas mal.

La plupart des clans (Ventrue, Toréador, Brujah, Malkavien, Nosferatu, et même Gangrel) y sont représentés par un Mandataire. Les Tremere y envoient leur Primogène (puisqu'il n'est pas le bienvenu auprès de Lady Ann).

 

Article 2 : le président du Parlement

          Un des députés, choisi par les Primogènes, est président du Parlement. Avant les séances, le président recueille les propositions de motions, les ratifie, prépare l'ordre du jour (ou agenda) de chaque séance. Une semaine à l'avance, il fait parvenir l'ordre du jour à tous les membres du Parlement et les informe des conditions de la séance. Le président est également chargé de la préparation et de la sécurité du lieu de séance. Il peut choisir librement un consultant temporaire par séance. Pendant les séances, le président organise le temps de parole, dirige les débats, maintient l'ordre et désigne les opposants. Le président jouit d'un droit d'arbitrage final en cas d'égalité dans les votes du Parlement.

          Après les séances, le président rédige le compte-rendu de séance et le remet aux Primogènes des clans camaristes dans un délai d'une semaine. À moins d'un veto, le président annonce officiellement les motions votées et adoptées comme lois. Le président rend compte de ses actes devant le Conseil des Primogènes. Selon les circonstances, le fait de négliger consciemment ou non ses obligations peut être interprété comme une trahison.

 

Jusqu'ici, le président a toujours été le mandataire Ventrue.

On peut noter que le président choisit souvent un secrétaire parmi les autres députés. Ce secrétaire l'assiste dans la rédaction de l'ordre du jour et des comptes-rendus de séance. Le droit d'arbitrage du président n'est pas utile pour les votes de motions (avec 7 votants et un scrutin à la majorité absolue, aucune égalité n'est possible), mais il peut avoir son importance dans d'autres procédures.

 

Article 3 : l'ordre du jour (ou agenda)

          L'agenda est rédigé par le président (ou sous sa responsabilité) et envoyé par ses soins aux membres du Parlement. L'agenda commence par la date, l'heure et le lieu de séance, suivi de la liste des participants prévus à la séance. L'agenda rassemble, dans l'ordre de débat, toutes les motions présentées à la séance, en mentionnant quel député les soutiendra.

 

En fait, il n'est pas rare que le président, ayant beaucoup à faire, se fasse assister par un secrétaire. Ce titre de secrétaire est d'ailleurs souvent décerné à un autre député, en signe de faveur du clan Ventrue. En effet, si la rédaction de l'agenda et du compte-rendu (qui seront officiellement signés par le président)  sont des tâches ingrates, elles permettent néanmoins d'être informé de tout ce qui se passe et d'être au cœur de l'appareil politique.

 

Article 4 : les motions

          Le Parlement des Ombres vote sur des motions. Une motion est une proposition de loi réaliste, applicable et conformes aux principes et traditions de la Camarilla. Le texte d'une motion doit être clair, concis et précis. Les motions votées sont soumises aux Primogènes qui ont une semaine pour convoquer le Conseil des Primogènes et exercer un droit de veto qui annule le vote du Parlement. Sinon, les motions votées sont officiellement annoncées et adoptées comme lois pour le domaine de Londres.

Chaque député a le droit de présenter une motion par séance. Cette motion, ratifiée par le Primogène du clan, doit être soumise au chef de séance deux semaines avant la séance. Le chef de séance peut refuser une motion si elle est jugée irréaliste, inapplicable ou opposée aux principes de la Camarilla.

 

Les motions votées sont généralement adoptées comme lois, mais il arrive (rarement) que les Primogènes ou les conseillers de la Régente utilisent le droit de veto pour s'opposer à certaines motions votées par le Parlement des Ombres. Historiquement, le recours à ce veto indique souvent un disfonctionnement du Parlement et est souvent suivi d'un remaniement profond (changement de mandataires, disparition mystérieuse de certains représentants…).

 

Article 5 : les séances

          Le Parlement des Ombres se réunit en séance une fois par mois. Le lieu de séance doit toujours être Élyséum. Par défaut, la séance a lieu à 22h30 le premier Lundi du mois dans la Salle des Ombres. Si le lieu, l'heure ou la date étaient modifiés, le président devra le signaler à tous les membres du Parlement au moins une semaine avant la date par défaut. Si un député est dans l'impossibilité de participer à une séance, il peut désigner un remplaçant parmi les membres de son clan en signalant au président, au moins trois jours avant la séance, l'identité de son remplaçant. Si trois députés ou plus sont absents à une séance sans être remplacés, la séance est annulée.

 

Il est arrivé que certains clans manifestent leur désaccord en refusant d'assister au Parlement, mais cette pratique a quasiment disparu grâce à l'amendement Markby… il suffisait d'y penser.

 

Article 6 : les débats et votes

          Chaque motion présentée par un député sera d'abord lue par le président en respectant l'ordre donné dans l'agenda. Le député présentant la motion en question (ou son remplaçant) a alors jusqu'à 5 minutes pour développer les arguments soutenant sa motion. Ensuite, le président choisira un opposant parmi les membres du Parlement manifestant leur désaccord. Cet opposant aura 5 minutes pour développer les arguments contrant la motion. Dans les deux cas, un orateur peut choisir de céder momentanément son temps de parole à un autre membre du Parlement. Le scrutin a lieu à main levée et la majorité absolue est nécessaire pour voter une motion.

 

          La majorité absolue impose donc de convaincre trois autres personnes (en plus de soi), ce qui n'est pas une mince affaire. Le choix de l'opposant est souvent une arme pour le président, car, quand plusieurs arguments peuvent contrer une même motion, c'est finalement l'organisateur des débats qui choisit quelles théories seront exposées. Par contre, il n'est pas rare de voir les différents opposants d'allier et se céder la parole pour pouvoir exposer un maximum d'arguments contraires et démontrer, au moins dans les comptes-rendus de séances, l'âpreté des débats.

 

Article 7 : les consultants

          Certains caïnites peuvent doivent obtenir le statut permanent ou temporaire de consultant et être admis, à titre exceptionnel, dans les séances. Les statuts de consultants peuvent être donnés par vote du Parlement. Le président peut librement choisir un consultant temporaire par séance à condition de le mentionner dans l'agenda. Un consultant temporaire est autorisé à assister à une séance du Parlement : il peut ainsi apporter son témoignage en séance. Un consultant temporaire ne peut pas participer activement aux débats, il ne peut parler que si le président l'y autorise ou si un orateur lui cède une part de son temps de parole.

          Un consultant permanent est un membre du Parlement à part entière, assistant à toutes les séances : en plus des droits des consultants temporaires, il peut jouer le rôle d'opposant dans les débats. Il ne dispose par contre d'aucun droit de vote. Un consultant permanent peut, avec l'accord du président, se faire remplacer dans des conditions équivalentes à celles des députés.

         

Actuellement, les clans Assamite, Giovanni et Ravnos ont le droit d'envoyer un "consultant permanent".

Pour plus de sûreté, il arrive souvent que le président choisisse de décerner le statut de consultant temporaire à un caïnite chargé de la sécurité.

 

 

Article 8 : le compte-rendu de séance

          Un compte-rendu de séance est rédigé par le président (ou sous sa responsabilité) et envoyé par ses soins aux membres du Parlement et aux Primogènes. Le compte-rendu de séance résume l'essentiel des débats, en accordant au moins une phrase de texte par orateur.

 

Les comptes-rendus, rarement rédigés par le président lui-même, sont souvent d'excellentes lectures : selon le cas, on ne peut s'empêcher d'y reconnaître le style fleuri du député Toréador, la langage vulgaire d'un Brujah ou d'un Nosferatu,…

Selon le rédacteur, l'accent est souvent mis sur tel ou tel aspect des débats. En effet, du moment que les faits sont rapportés, les appréciations sont laissées à la discrétion du rédacteur. Il arrive d'ailleurs que certains secrétaires, facétieux, tournent le compte-rendu de manière à ridiculiser le président et que celui-ci, sans prendre le temps de le relire, l'envoie aux Primogènes. Autant dire que l'on peut perdre la face pour moins que ça…

 

Article 9 : l'annonce et le secret

          L'existence du Parlement des Ombres est secrète. Les motions votées sont officiellement discutées et adoptées par le Conseil des Primogènes. Le rôle du Parlement des Ombres est, officiellement, consultatif (au mieux) et en aucun cas exécutif ou décisionnel. Dans les faits, l'autorité du Parlement et sa légitimité sont uniquement garantis par le Conseil des Primogènes. Tout consultant doit s'engager sur sa non-vie à ne rien révéler de ce qu'il a dit ou vu et à ne jamais parler du Parlement ou de son fonctionnement. Au soin du président du Parlement, les souvenirs des consultants temporaires ou des remplaçants de député seront ultérieurement modifiés ou non pour éviter des fuites incontrôlables.

          Un député est autorisé à parler, plus ou moins directement, du Parlement à condition de préserver le secret et de ne pas nuire au fonctionnement des séances. Il n'a le droit d'approcher d'éventuels consultants pour leur demander de participer à une séance que si le Parlement a préalablement voté une motion à ce sujet. En cas de révélation, les Primogènes s'accordent le droit de régler l'affaire avec les moyens utilisés lors d'un bris de Mascarade.

 

En fait, le secret n'est pas si bien gardé. Ce qui est sûr, c'est que quiconque (hormis un député) surpris à parler du Parlement des Ombres est en grand danger. Les députés ne plaisantent pas avec cette loi car il y va de leur survie. Les Primogènes ont déjà réglé leur sort à des députés un peu trop bavard… pas forcément en les tuant, mais plutôt en modifiant grandement leur esprit et leur mémoire. Le Parlement des Ombres est présent dans l'esprit de tous les Caïnites de la Camarilla londonienne (à part la régente). La plupart pensent qu'il s'agit là d'une légende. Certains y voient simplement une coterie cachée d'illuminés qui s'intéressent à la politique. Peu nombreux sont ceux qui connaissent toute la vérité et ceux-là sont suffisamment conscients du complot pour savoir qu'il ne faut rien dire. Le secret est par contre bien gardé pour la plupart des Anarchs et pour le Sabbat qui ignorent, pour l'instant, le rôle du Parlement (pour ce que j'en sais). Pour l'essentiel des Caïnites, ce sont bien les Primogènes qui votent et prennent les décisions (et, vu le fonctionnement du Parlement, ce n'est pas si faux).

 

Amendement Markby

En cas d'absence, notifiée ou non, d'un député et si celui-ci n'est pas dûment remplacé par un représentant de son clan, les députés présents peuvent choisir, grâce à un vote à la majorité relative, d'instituer un des consultants comme "remplaçant" du député absent. Pour la durée de la séance, ce remplaçant perd son statut de consultant et est considéré comme un député à part entière.

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15 novembre 2009 7 15 /11 /novembre /2009 18:03

Le Primogenat

Le Conseil des Primogènes de Londres se déroule dans la Tour de Londres. Là Lady Anne reçoit les Primogènes une fois par mois de façon officielle, mais elle voit aussi officieusement et très souvent les Primogènes Gangrel et Toréadors. Le Représentant du Clan Giovanni est le seul non affilié à pouvoir participer à ces réunions. Une fois par mois, (le premier Lundi de chaque mois), le Conseil des Primogènes de la Camarilla londonienne se réunit avec la régente. Pour tout dire, cette réunion a des allures de discussions mondaines dans un salon de thé… En effet, personne ne dit jamais rien à Lady Anne. Tout le monde préfère la laisser vivre dans ses illusions : un univers parfait où tout va bien dans le meilleur des mondes (il paraîtrait que, en cas de contrariété, la régente pourrait devenir très dangereuse et imprévisible, et vu le nombre d'informations qu'on lui cache depuis des années, on pourrait comprendre la grosse colère qu'elle ferait si elle découvrait un jour combien ses conseillers l'ont manipulée).


          Tenue à l'écart des vraies décisions politiques, la régente ignore même que le Clan Gangrel s'est retiré de la Camarilla. Pour ne pas la troubler, la "Primogène" Gangrel continue à assister au "Conseil" une fois par mois.


            Par contre, le Primogène Tremere n'est pas le bienvenu. En effet, Lady Anne croit que l'Édit de Réclusion du clan des Sorciers (signé au début du siècle) est toujours appliqué. Elle pense que les Tremere sont calmes, dans l'ombre, et qu'ils sont soumis (à quelques exceptions près, des petits perturbateurs) aux lois des Ventrues. Évidemment, l'application de l'Édit s'est avérée problématique et les Tremere ont en partie leur place dans la société caïnite, ce que la régente ignore. Mais tout est fait pour que ce "retour" des Tremere reste limité et discret. D'ailleurs, il est extrêmement rare qu'un nouveau Tremere soit présenté à la régente. Cette situation, à la limite des lois de la Camarilla, peut s'expliquer dans la mesure où la régente n'est pas prince de Londres. Les présentations ont en fait souvent lieu devant le Parlement des Ombres.


Brujah : Sir Térence Whitetaker est le Leader très charismatique des Brujahs. Il affiche parfaitement le flegme légendaire des anglais, trait qu'il partage avec les trois autres Brujahs de sa cour. Cela lui vaut le ravissement des Ventrues. Cela lui vaut également le ressentiment des Iconoclastes de son clan. Mais depuis quelques années la situation s'est inversée. Ces relations avec les autres Primogènes étaient des plus cordiales, aujourd'hui il ne garde de très bonnes relations qu'avec le Primogène Ventrue et avec la Reine.

Gangrel : Mashanga a du sang bleu sous sa peau noire et son regard quelque chose d’une éternelle indomptée. Elle est aussi la représentante de la lignée des "Gentlemen" à Londres. Souvent habillée avec grâce, elle porte de grandes robes de couleurs variées et exhibe toujours des bijoux fantaisistes voire occultes. Ses grands yeux verts marquent à jamais ceux qui les croisent. Aujourd’hui, elle est respectée par un grand nombre de Caïnites londoniens et il n’est pas rare qu’on vienne lui demander conseil et profiter de sa sagesse. Sa grande amitié avec la Régente en fait tout de même un danger politique évident. Son Clan s’étant retiré de Londres, son pouvoir sur celui-ci reste faible, mais elle tient à garder sa place.

Malkavien : Violet Mary Firth est une ardente politicienne, qui reste somme toute assez détachée de la politique en temps normal. Elle est l'un des plus ferventes opposantes au Clan Tremere, mais son manque d'enthousiasme envers le Clan Ventrue n'est plus à démontrer. Elle reste sûrement la Primogène la plus détachée de son rôle, se reposant sur d'autres "sphères" selon elle. Des rumeurs disent que son aura change du tout au tout lorsqu’elle prend la parole pour parler de politique.

Nosferatu : Silence est l'un des plus anciens vampires de la cité, si ce n'est Le plus ancien. Son âge et sa puissance dissimulée ne l'ont pas empêché de sombrer en torpeur il y a quelques années lors du Grand Incendie de Londres. L'odeur de brûlé qui le recouvre semble être maintenant permanente. Il n'avait jamais trop fait preuve d'intérêt politique avant cet incident, il ne cache pas que sa vengeance ne s’est toujours pas commencée et ni achevée.

Toréador : Justin Foster, infant de l’ancienne primogène du clan, Alexandra. Elle était l’arbitre de la guerre froide que se mènent Tremere et Ventrue, laissant ces propres impératifs de coté. Celui-ci l'a placée avec son Clan dans une situation de neutralité bienveillante, voire de juge sans parti pris. Justin doit maintenant redresser le clan qui chute depuis quelques mois.

Tremere : Il n'y a aucun Tremere au Conseil, mais l'un d'eux ce fait appelé Primogène... Mais il ne s'est jamais présenté en tant que tel à la Reine de Londres.

Ventrue : Le Ventrue Richard Warwick, n'a emprunté que le nom au célèbre personnage, appelé le Faiseur de Roi. Il est peut-être bien plus compétent dans ce rôle que son homonyme, mais il a eu le temps pour cela. Le Primogène reste tout de même très loin des stéréotypes de son Clan, et c'est peut-être la raison pour laquelle il a très peu d'ennemis (déclarés tout du moins).

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14 novembre 2009 6 14 /11 /novembre /2009 20:18


« Le jour de pluie est un jour idéal, le seul où les parents s'ingénient à nous trouver quelque chose à faire sans y parvenir. »

-         Adrien Thério

 

Je vais essayer ici, de vous faire un bon condensé du contexte du Londres du Monde des Ténèbres. Voici les chapitres abordés que vous pourrez lire afin de vous mettre en tête un peu plus clairement l'échelle politique de ce petit monde.

 

Thème et Ambiance :

Le thème général vacille entre l’incertitude du retour d’un grand prince et l’instabilité d’une Reine en attente d’un vrai dirigeant. Le prince a disparu depuis la seconde guerre mondiale, mais personne ne sait exactement ce qu’il est devenu, mais la rumeur de sa mort ne veut pas s’atténuer. Les factions luttent les une contre les autres parfois ouvertement, le chaos règne, et toutes les menaces ne sont pas prises en compte tel que le Sabbat ou le Hunt Club et bien d’autres…

 

La cité reste fragilisée, et retrouver les relations entre les clans, étouffer les conflits ne sera pas facile, mais c’est le seul moyen de tenir et repousser les ennemis, qu’il soit dans la citée ou hors de celle-ci. La Reine à longtemps laisser le Trône vacant, se déclarant « Régente » mais cela n’a pas suffit. Pour asseoir le pouvoir du clan Ventrue elle du se déclarer Reine de Londres. Un grand nombre de caïnites désirent remplacer cette Reine à durée déterminée à commencer par les Ventrues, tel que Charles Rafin ou le clan Tremere. Ainsi, une coterie ou un individu puissant, habile et déterminé peut être capable de prendre le contrôle de Londres de le maintenir et étendre l'influence aux fiefs. Richard Warwick a constitué un sous pouvoir, qui renie les guerres anciennes avec le clan Tremere, ou l’animosité que Mithras avait pour les Ravnos. Il ne peut prendre le pouvoir lui-même, car le « Directorat » sait très bien qu’il n’est pas de leur clan, et que ces objectifs jusqu'à la fin du XX siècle restent sombres. Aujourd’hui il dédie son temps a une citée qui doit trouver un véritable dirigeant. Quand il aura restructuré une politique de l’ombre, il jettera son influence sur les régions avoisinante ainsi que la Normandie.

 

Situation Geographique :

          Londres a grandi à 80km de la Mer du Nord, là où s'achève l'estuaire de la Tamise et où commence sa section fluviale, qui traverse de part en part l'agglomération et constitue un élément fondamental du paysage londonien et de ses représentations. Depuis 1984, un barrage mobile, à Woolwich, protège la capitale des risques d'inondation lors de hautes marées associées à une tempête en Mer du Nord (six des dix vannes du barrage reposent, en temps normal, sur le lit du fleuve pour permettre le passage des bateaux : elles se redressent à la verticale en cas de trop forte marée). Quoique large, la coupure produite par le fleuve peut, être facilement abolie grâce aux nombreux ponts, et l'agglomération, née sur la rive Nord, a pu largement s'étendre sur la rive sud. Le relief se relève progressivement de part et d'autre de la vallée de la Tamise et forme, aux limites de l'agglomération, des lignes de collines couvertes de landes ou de forêts, comme Hampstead Heath au Nord et Wimbledon Common au sud.

          Le climat de Londres est à forte tendance océanique, avec des hivers relativement doux et des étés qui peuvent être chauds et ensoleillés. Mais l'humidité atmosphérique demeure constamment élevée, favorisant l'abondance des parcs et des jardins, ainsi que la formation de brumes. Toutefois les brouillards, naguère fréquents, aggravés par les émissions de fumées (le smog) et leurs graves répercussions sanitaires (comme cela fut le cas en 1956 et en 1962), tendent à disparaître, grâce à un sévère contrôle des agents de pollution atmosphérique.

 

Presentation :

 

« Durant l'absence de pluie, ce sont les jeunes arbres qui jaunissent les premiers. Les vieux ont des cachettes souterraines qu'on appelle expérience. »

-           Félix Leclerc

 

          Capitale du Royaume-Uni, de la Grande-Bretagne et de l’Irlande du Nord, Londres, est l'héritière de la suprématie Ventrue. Ce qui surprend est que l'éternelle suprématie ne tenait en fait, apparemment, qu'à la présence de Mithras, qui maintenant a disparu. La ville est la place mondiale de la finance, ce qui attire un grand nombre de sangsues avides, tel que la famille Giovanni et d'autres Caïnites tout aussi avide avides de pouvoir. Londres est actuellement au centre de forces divergentes luttant ou s'associant pour le pouvoir qu'elle apportera. Le Sabbat y voit un site important dans son projet de conquête de l'Europe. Les Toréadors y ont prospéré comme nul part ailleurs et tendent à faire de Londres le centre mondial de la mode, ce qui laisserait Paris dans l'ombre de celle ci. Le West End a été déclaré Elysium et les Gardiens de celle-ci ont fort à faire devant la provocation que font tous les détracteurs de la Reine Anne et de la suprématie Ventrue. La City quant à elle est toujours symbole du pouvoir Ventrue mais elle tend à devenir aussi le centre d'un combat économique. Si elle conserve une incontestable suprématie à l'échelle nationale, Londres a vu son attraction faiblir. La capitale a enregistré une considérable désindustrialisation, et les fleurons de son activité économique sont soumis à une sévère compétition de la part de concurrents étrangers.

 

Population :

Le Grand Londres, à une population actuellement stabilisée à 7,5 millions d'habitants, après plusieurs décennies de forte baisse due à la migration de nombreuses familles vers les comtés périphériques. La chute du nombre des Londoniens a été très sensible dans les quartiers formant le centre des affaires tel que West End ou Kensington. Par contre, dans les anciens quartiers périphériques, comme Paddington, Lambeth, l'East End, le départ des habitants a été compensé par l'arrivée d'immigrants venant des anciens territoires impériaux. Ils constituent désormais de fortes communautés ethniques, notamment indiennes, pakistanaises, antillaises, chypriotes, sans que l'on puisse toutefois identifier de véritables ghettos. C'est aussi dans ces quartiers que se concentrent les plus défavorisés, dont la crise freine l'insertion. Leur situation précaire s'accompagne de plus en plus fréquemment de troubles et de violences, comme à Brixton.

 

Aujourd'hui :

Comme la civilisation britannique, qui s'imposa à son Empire et à l'Europe du siècle dernier par des usages et des rites aussi rigoureux qu'incompréhensibles, Londres, dans son exotisme calculé, se définit aujourd'hui par quelques images hautes en couleur qui veulent livrer de son être, en profonde évolution, une figure immuable, telle la parade du deuxième samedi du mois de juin (le Trooping the Colour) qui célèbre l'anniversaire officiel du souverain, ou de la souveraine, quelle que soit sa date de naissance réelle ; ou encore la cérémonie, jamais interrompue même aux jours les plus noirs du Blitz lors de la Seconde Guerre mondiale, qui, chaque soir, à 21 h 53, fait rapporter les clefs de la Tour de Londres à la "maison de la Reine " par le chef des Yeomen.

          Par nombre de ses aspects, Londres est ainsi un être de représentation, de fiction, comme en témoigne la création, après coup, du domicile de Sherlock Holmes, le fameux héros de Conan Doyle, dans Baker Street. Il est vrai que l'abbaye de Westminster, le Panthéon britannique, abrite un "coin des poètes", que le Yard semble avoir été créé pour les besoins des auteurs de romans policiers ou des réalisateurs de films noirs, et qu'il a suffi à Robert Browning de voir manœuvrer quelques péniches dans le bassin triangulaire où, à Paddington, se rejoignent le Regent's Canal et le Grand Union, pour baptiser le quartier "Little Venice" (la Petite Venise). On ne saurait cependant oublier que Londres fut la première cité tentaculaire du monde moderne, la ville dont le côté picaresque est si bien peint par Fielding ou Defoe, où les romantiques anglais (Blake, Coleridge, Wordsworth), avant que Chateaubriand y vienne en exile, firent l'expérience de la "foule solitaire ", des déracinés de la première révolution industrielle de l'histoire et dont Dickens comme Gustave Doré surent évoquer la détresse des bas-fonds : c'est ainsi qu'à Southwark l'ombre de la Petite Dorrit a plus de consistance que celle des pèlerins des Contes de Cantorbéry de Chaucer. Si à l'entrée de chacun de ses quartiers pouvaient se dresser les portraits d'artistes, de savants, d'écrivains qui ont marqué la pensée universelle, comme Karl Marx à Soho ou Bertrand Russell et Virginia Woolf à Bloomsbury, Londres a surtout la force formidable et souterraine du peuple cosmopolite et anonyme qui, chaque week-end, fait entendre à Marble Arch, dans le Speakers Corner, le concert de ses voix discordantes, par le biais d'orateurs, pathétiques ou farfelus, perchés sur des caisses à savon.

 

          Lady Anne est la Reine de Londres bien qu'elle apprécie tout autant le titre de Régente espérant le retour de son sire tant la nuit se fait de plus en plus froide. Elle s'est nommé elle-même Régente dans un premier temps, et devant le temps qui passait, elle opta pour le titre de Reine. Elle prit le pouvoir lors de la seconde Guerre Mondiale lorsque les bombes pleuvaient sur Londres et que le Mathusalem Mithras sombra en torpeur. Anne prit le titre de reine, elle détestait la consonance masculine de 'Prince' ; cela bien que de nombreuses autres femmes Princes partout dans le monde aient accepté cette coutume Caïnite des titres. Les raisons de cette décision sont doubles. Anne approchait des 500 ans, ce qui la rendait assez âgé pour avoir une reconnaissance solide dans la monarchie et ses assaisonnements. De plus, cela rappelle aux Caïnites qu'elle est une femme. Et malgré les quelques changements qu'elle ait provoqués lorsque la femme obtint le droit de voter en Angleterre, les Caïnites vieux et jeunes voient toujours les femmes comme une espèce secondaire. Mais elle aime faire comprendre à n'importe qui abordant ce sujet devant elle : Mithras est mort, et elle est la Reine.

 

Le Hunt Club

Le Hunt Club était un groupe de diableristes. Certains pensent que c’était des Anarchs, d'autres que ce n’était que des membres décadents de plusieurs clans, dirigés certainement par un Toréador. Bien que Mithras était absent et qu’une chasse au sang n’ait pas été formellement demandée à Londres, tous les autres fiefs ou les coteries des îles britanniques savaient qu’adhérer au Hunt Club était une offense capitale. Depuis environ maintenant trente ans, des membres de la neuvième et plus ancienne génération disparaissent. Des restes exsangues ont été occasionnellement retrouvés, et souvent accompagné d’un objet tel qu’une cravache  d'équitation, un chapeau de chasse, la queue d'un renard ou tout autre chose semblable trouvé dans le refuge de la victime.  Seulement une seule fois, une victime a trouvé une queue de renard dans son refuge une nuit avant de disparaître...

Le Hunt Club est une coterie non officielle de Caïnites impétueux et généralement jeunes qui pratiquent la diablerie pour plusieurs raisons. La première est la promesse de la puissance gagnée en buvant le sang de leurs aînés, mais la chasse à leurs yeux est tout aussi importante. Un vampire est la proie la plus dangereuse de toutes. Cela est un sacré défi de défaire un vampire plus puissant, mais aussi le test ultime de pour prouver ses capacités. Récemment les membres du Hunt Club sont devenus plus audacieux en laissant des avertissements à l’attention des victimes, ceci afin d’accroître la difficulté de la chasse en donnant une avance à la victime.

          À présent, plus personne n’a eu de nouvelles sur ce Hunt Club et il en va de même pour l’identité de ses membres. Ils frappent partout dans les îles britanniques, partout où il y a des Caïnites des premières générations à trouver. Jusqu'ici, les victimes ont été de la sixième à la neuvième génération, mais leurs choix tendent à s’étendre plus vers la neuvième. Il se pourrait aussi que ce ne soit qu'une immense plaisanterie... ou une leçon à méditer...

 

Situation Administrative :

Après avoir été de 1964 à 1986 gérée par un Greater London Council, qui couvrit jusqu'à 1 604 km 2, l'agglomération londonienne se trouve aujourd'hui fragmentée, à l'échelon politico administratif, en 32 boroughs, plus la Cité (la City). Chacune de ces unités territoriales est gérée par un conseil élu, le Lord Maire de la City n'ayant guère que des fonctions de représentation (il est notamment l'acteur, chaque deuxième samedi de novembre, d'une procession dans les rues de la City, qui tient du cortège folklorique et de la parade militaire). Cet ensemble constitue le "Grand Londres ", soit plus de 7 millions d'habitants en 1993, la City, le "Mile carré ", comptant moins de 5 000 résidants. Mais l'expansion londonienne a très largement dépassé ce cadre, au cours de la seconde moitié du XXe siècle. Elle forme aujourd'hui une aire métropolitaine de plus de 12 millions d'habitants, dans un rayon d'une centaine de kilomètres (Londres proprement dite ne compte que 2,7 millions d'habitants), englobant des comtés périurbains comme le Kent, l'Essex, le Surrey. Chacun de ces comtés est géré par son propre county council. Il n'existe actuellement aucun organisme coordonnant l'administration et l'aménagement du Grand Londres, et c'est l'État qui assure les services communs, notamment pour les transports collectifs et les équipements d'intérêt général.

 

Economie :

Londres est avant toute une ville d'activités de services, qui en font, avec New York et Tokyo, l'une des trois premières places financières mondiales. Les constructions mécaniques, l'édition, l'agroalimentaire et l'industrie vestimentaire (design et mode) ne concentrent plus que 17 % des emplois. La spécificité londonienne réside dans l'importance du secteur tertiaire supérieur, avec ses localisations distinctes. Le West End concentre les fonctions officielles : palais de Buckingham, ministères le long de Whitehall, ambassades. Là aussi se sont établis de nombreux sièges sociaux de grandes entreprises, tout comme les commerces de luxe (Knightsbridge, Regent Street, Oxford Street), cependant que théâtres et cinémas se pressent entre Piccadilly et le nouveau Covent Garden. La City reste le territoire des banques, des sociétés d'assurances, des compagnies maritimes : en tête le Stock Exchange, et les marchés à terme de nombreuses matières premières. Le port de Londres, naguère le plus actif du monde, a vu son trafic diminuer fortement (26 millions de tonnes sans le pétrole). Toute l'activité maritime a abandonné les grands bassins et les docks aménagés au siècle dernier en faveur d'installations adaptées aux porte-conteneurs, en aval de Londres, à Tilbury.

 

Le Nouveau Ton De L'urbanisme :

L'originalité de Londres, se situant parmi les grandes métropoles mondiales, réside dans la conjonction d'un savoir-faire financier à l'échelle internationale et d'une intense créativité culturelle et artistique avec la recherche constante d'un art de vivre individuel. Cette dernière préoccupation s'exprime depuis près d'un siècle à travers les réalisations d'urbanisme ; le town planning fait l'objet de nombreux débats publics et de prises de position, comme celle du Prince de Galles dans A Vision of Britain. Durant les années 1950 -1970, une dizaine de new towns ont été réalisée, dans lesquelles vivent et travaillent aujourd'hui 700 000 personnes. Une vaste "ceinture verte " (Green Belt) maintient intacts autour de la capitale forêts et espaces ouverts. Au sein même de Londres, de grandes opérations de réaménagement sont en cours, mettant l'accent sur la qualité des paysages recréés, comme dans les Docklands, l'ancien port de Londres, plus que sur un urbanisme monumental et de prestige. Londres est plus constituée de lieux que de monuments : hauts lieux sportifs comme Epsom, Wembley, Twickenham, Wimbledon, lieux culturels comme Covent Garden, le British Museum, la National Gallery et la Tate Gallery, le Victoria and Albert Museum. Si Londres est devenue le plus important centre d'enseignement supérieur britannique, elle n'a jamais eu le monopole de cette activité, et cette situation illustre bien l'équilibre relatif que la capitale a toujours entretenu avec le reste du territoire. Les enjeux de Londres sont aujourd'hui de renforcer à l'échelle européenne des atouts d'ordre économique incontestables, tout en contribuant à une réelle décentralisation vers les métropoles régionales et en favorisant, par cette déconcentration, l'émergence d'une vaste aire métropolitaine polycentrique englobant près de 20 millions d'habitants du sud-est de l'Angleterre.

 

Les Principaux Monuments :

          Londres est une ville au patrimoine historique et architectural très riche. L’un de ses monuments les plus célèbres est sans conteste la Tour de Londres (XIe siècle), pourvue d'un donjon carré renfermant une chapelle royale. Rebâtie du XIIIe au XIVe siècle, l'abbaye de Westminster est en majorité de style gothique ; quant à la chapelle de Henri VII (achevée en 1519), elle est de style gothique perpendiculaire. Londres possède d'autres belles églises, dont l’église de Saint Bartholomé le Grand (XIIe siècle) et la Cathédrale Saint-Paul (XVIIIe siècle), par C. Wren. Parmi les édifices civils, mentionnons le Guildhall (commencé en 1411), Saint-James Palace (de style Tudor), Kensington Palace (XVIIe siècle), Chiswick House (XVIIIe siècle), Buckingham Palace et le Tower Bridge (construits en 1894). Dans les environs de Londres, Hampton Court Palace (XVIe -XVIIIe) et le Château de Windsor (XIe -XIXe) sont des réalisations remarquables.

          C'est essentiellement par ses musées que Londres est une ville riche en Art ; citons le British Museum, la National Gallery, la Tate Gallery, le Victoria and Albert Museum (arts décoratifs); la Wallace Collection (mobilier et art français des XVIIe et XVIIIe siècles); la National Portrait Gallery ; la Courtauld Institute Gallery (peinture des XIXe et XXe siècles).

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