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30 décembre 2009 3 30 /12 /décembre /2009 15:11

Le bruit déchire le silence, des voix, une dizaine de voix, des vois puissantes donnant l’horrible impression qu’elles sont diffusés en soi, des voix inintelligibles, l’esprit trop embrouillé pour essayer de les comprendre peux être. Ce brouhaha entêtant, puissant mais donnant l’impression d’être étouffé. Puis une lumière aveuglante obligeant à ferme l’œil trop sensible, presque douloureux. Des heures, peux être seulement quelques minutes, l’esprit est de nouveau bousculé par les voix, les voix qui perdent leur consistance quand les deux yeux s’ouvrent. La lumière est violente, le corps est agité de petits spasmes, les muscles atrophiés semblent s’éveiller, les membres sont incapables de bouger. La lumière devient plus douce, la pièce est fortement éclairée, les murs sont d’un blanc écarlate, presque éthéré a cause de l’œil trouble qui fait défaut.

http://www.fareastdvd.com/ebaypics/ultimate%20versus.JPGDe longues minutes, trop longues déjà, un feu nait dans ses veines, ses membres  sont enchainés, sont corps refuse le moindre mouvement. Le feu fait naitre une colère puis une rage qui dépasse le nouveau né. Ses chairs semblent souffrir de la puissance exercé, mais les liens tiennent alors il hurle de frustration, d’impuissance, un long et puissant hurlement, le cri d’une bête sauvage prise au piège. Vidé de toutes rage, il reprend ses esprits, les questions remplissent son crane déjà prêt a exploser. Il ouvre ses yeux, les tourner dans la pièce lui est douloureux sa tête est bloqué. Ses membres en plus d’être enchainés lui brûle, il sent une présence mais a bien du mal à la définir.

Il exige d’être libéré, mais ce qui sort de sa bouche est incompréhensible, les délires d’une enfant qui ne maitrise pas le langage, pourtant son esprit lui semble structuré et il se choque lui-même de ces onomatopées qu’il a cru avoir structuré. Il essaye de prononcer des mots de façon plus calme, mais sa langue comme sa mâchoire semblent dans un sale état, encore endormit. Un bruit de métal, il cesse d’émettre ces sont gutturaux pour prêter plus attention a la présence. Ce sont des clés, un outillage en métal qui s’entrechoc.

Puis vision d’horreur, un monstre, un être au visage couvert de cicatrices, le front fendu qui ne tient que grâce à une dizaine d’agrafe. Ses yeux sont livides tout en brillant d’un certain contentement. S’ils n’arrivent pas a sortir un mot convenable, ce que l’homme lui dis semble inconstant et cela atteint les oreilles sans avoir le mérite d’être analysé par son esprit. L’homme en blouse d’infirmier semble vouloir l’apaiser, il montre un nombre incroyable d’ordinateurs, une sorte de grosse bitte d’amarrage, et des câbles électrique en grand nombre.

L’homme a retiré le cercle de fer qui maintenant la tête à la table de marbre, la douleur dans le cou est lancinante mais tend à devenir de plus en plus discrète. Les paroles de l’homme sans devenir intelligible prennent un sens, en émerge des symboles, des impressions, rien d’agréable dans l’ensemble. L’homme semble faire de nombreuses vérifications, sur ses écrans, sur le nouveau-né, et finit par délier le corps atrocement scellé. Assis sur la table encore très chaude, il rapproche ses deux mains l’une de l’autre, la proximité créer un petit arc électrique très vif mais surprenant.

Debout, l’esprit semble dans un état enivré, l’un des genoux fléchît supporté par une jambe un peu trop courte, quelques centimètre qui ont permis qu’il se maintienne debout. Tout est nouveau, l’esprit enrayé enregistre un maximum d’information malgré tout. Le visage grave il regarde des coutures semblable a celui qu’il pense être son sauveur, ou peux quelque chose de plus terrible mais son esprit s’y refuse. Il observe son corps massif, plus grand que celui de l’homme en face, plus robuste aussi et tellement plus couturé surtout. Vision d’horreur atténué par la nouveauté, il a conscience de l’étrangeté de la situation sans pouvoir la définir exactement.

L’homme le regarde avec une tel admiration qu’il ne peut être mauvais, il le guide dans une petite pièce couvert de poster d’homme musclés - souvent noirs – dont les corps brillent de transpiration, le mot « Boxe » sonne a son oreille, au même titre que d’avoir prononcé le mot en même temps. Le médecin sourit, il lui en montre un, puis l’autre, il est exalté, puis montre au sol une vingtaine de magasines avec d’autres hommes transpirant aux visages boursouflés mais jamais couturés comme eux. L’homme l’invite a s’asseoir sur le lit, aucune résistance possible la force de cet homme est impressionnante, mais le nouveau-né ressent de la pitié ou tout du moins le sentiment que cet homme a besoin de lui et de sa présence.

Assis sur le lit, il regarde l’un des magasines, impassible, il arrive a vider son esprit encore très embrouillé, mais il prend conscience qu’en lui brule toujours un feu, que son corps est loin d’être aussi placide que son esprit. S’enchaine de nombreuses journées d’adaptation, d’échange parfois difficile et souvent frustrant. Son sauveur serait en fait son créateur, il veut le rendre fort, capable de résister à tout et lui explique comment il est né, mais son esprit cesse bien vite d’emmagasiner toutes ces informations. Il doit faire le tri, la parole lui est toujours très difficile sa prononciation des quelques mots qu’il arrive à extraire de son esprit sont hésitant tout en étant brutaux. Son corps s’emballe parfois comme sa parole et il se retrouve au sol ou lâche l’objet qu’il tenait. Il passe son temps a végéter devant un petit téléviseur ou passe sans cesse des combats, si cela le remplissait de colère dans un premier temps, il reste placide et ne ressens plus l’utilisé de casser ce diffuseur d’image.

Prés de deux semaines après sa naissance, sa parole tout en étant saccadé devient moins archaïque, il a une bonne maitrise de son corps et arrive a ne plus trop boité. Son créateur lui a demandé de se trouver un prénom, il a montré du doigt un mot, et il l’appel désormais « Versus » et il lui a confié qu’il aller sur une voie de combattant et que son chemin de vie était loin d’être facile. Puis a la tombée de la nuit alors qu’il regardait les lumière en contre bas s’allumer son créateur l’a invité a sortir, ils ont errer dans un coin très calme, et ils ont longé les rames de trains remplis de lumière et de vie. Ils ne revinrent qu’au lever du soleil pour se plonger dans un repos bien mérité.

Le lendemain, c’est dans une salle de sport qu’il l’emmena, un sale très sobre, spartiate avec en son centre deux rings. Son créateur lui a confié qu’il serait un guerrier ultime, le plus puissant de tous. Les gens ne prêtaient tous juste attention à eux. Certains tout de même soutenaient son regard en signe de défi, mais il faisait une tête de plus que le plus grand présent içi. Un noire mal rasé aux poiles blanc sur tout le visage vint a leur rencontre, et il convia Versus a monter sur le ring. Il fit monter un jeune bien trop petit pour sa sécurité qui semblait bien s’amuser de la situation.

Un premier combat, on lui met des gants de boxe trop petit pour lui, puis figé au bord du ring il regardait le jeune homme sauter un pied sur l’autre, et projeter son poing avec bien trop de rapidité. Versus fut poussé contre les cordes et il se renversa sur le coté comme l’aurait fait une buche de bois. Le jeune homme s’agenouilla et lui tendit la main pour l’aider à se relever apparemment inquiet. Ce geste éveilla de nouveau le feu en lui, il se remit sur ses jambes en s’aidant des cordes. La cloche sonna de nouveau, et la danse du jeune homme recommença, mais il ne se ferait pas surprendre par deux fois, sont poing enserrer se dirigea vers la face du jeune homme, perdant l’équilibre, le poing ne toucha personne, il s’écroula sur le ventre. Son créateur monta sur le ring et l’aida a se hisser, mais il le repoussa vigoureusement. Un brasier dans les veines, il se retourna vers le jeune homme qui sans s’y attendre se pris le gant en pleine tête, il s’écroula aussi tôt le sang coulant de la bouche. Le vieux noir placide fit comprendre qu’il était temps de partir. Versus était tétanisé par la vision du jeune danseur allongé sur le ring qui se retrouvé entouré de deux autres hommes.

Le retour, son créateur était enthousiaste, mais Versus était profondément touché, il n’a pas souvenir d’avoir frappé le jeune homme, mais qui d’autre l’aurait fait. Il ne cessait de revoir le combat, il en avait vu beaucoup, mais jamais il ne s’était mis à la place de l’un de ces boxeurs. Son esprit encore lent, modifier la scène l’arrangeait il voyait ce qu’il aurait pu faire… en théorie. Si pour lui cette expérience n’avait pas était agréable, ils revinrent tout les deux le lendemain, puis le surlendemain, il revu ce jeune homme et l’a tout de suite détesté. Il était en colère quand il était là, perturbé et bien moins apathique. Il fut guidé dans différent endroits pour frapper un sac de sable, soulever de la fonte et sauter a la corde… chose qu’il eu bien du mal a mettre en pratique. Mais à force d’entrainement et d’entêtement de son créateur il pu de nouveau échanger des coups avec une jeune blanc sans cheveux. Le combat fut bien moins pitoyable, cela finit par un K.O. de Versus. C’est sans force qu’il revint porté par son créateur loin d’être si faible qu’il n’y paraissait. Batterie rechargée il lui passa une énième vidéo de boxe, avec un grand boxeur incapable de parer les attaques de ce frelon. Il le toucha à deux reprises, seul point positif.

Les semaines suivantes furent plus prolifique en matière de boxe, mais les deux Prométhéen commençaient déjà par avoir de grosses difficultés à dialoguer sans s’énerver. Ces match de boxe devenaient de plus en plus réfléchit et il commençait à y prendre plaisir. Mais le rêve de l’ultime guerrier sentaient le sapin, aussi puissant soit-il, Versus était un échec. Versus continua ses entrainement, mais commença a vivre dans un squat pas très loin d’où vit son créateur, accompagnant deux sdf l’ayant plus toléré que accepté.

 

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